jeudi 22 janvier 2009

Gaza : l’évidence de crimes de guerre

Le temps est venu de rendre des comptes...
SIGNEZ la carte action au conseil de sécurité de l'ONU, afin qu'il prenne immédiatement des mesures pour que toutes les parties au conflit répondent des violations du droit international qu'elles ont perpétrées.

Visionnez l'album de photographies prises par l'équipe Amnesty


Enfant palestinien blessé après un bombardement sur Khan Younés amené à l'hôpital. Gaza 6 janvier 2009

Extrait de vidéo de Al Jazeera montrant l'usage de phosphore blanc par les forces militaires isaraéliennes au-dessus de Gaza, janvier 2009.

Une équipe d’Amnesty International se trouve actuellement à Gaza pour enquêter sur les conséquences du recours disproportionné de l’offensive israélienne.
L’équipe a trouvé des preuves indiscutables du recours intensif au phosphore blanc dans des zones d’habitation densément peuplées de la ville de Gaza et dans le nord de la bande de Gaza.
Amnesty International a dénoncé le recours fréquent à cette arme dans les quartiers résidentiels de Gaza, où la population est dense, est non discriminant par nature.
Une utilisation répétée de cette arme qui frappe sans discrimination a des effets terribles sur les civils et constitue un crime de guerre.

SIGNEZ la Pétition pour un embargo sur les armes total et immédiat
Adressée à B. Kouchner ministre français des Affaires étrangères

Pour en savoir plus

dimanche 11 janvier 2009

Conflit à Gaza. Exigeons la protection des civils !



Écrivez aux autorités de l'État d'Israël

Écrivez aux autorités d'Egypte


Consultez les pages spéciales sur le site de la section Française d'Amnesty

Écoutez le point de Vue de Stéphane Hessel.

Conflit à Gaza, réagissez en écrivant aux autorités de l'Etat d'Isaël

Nous vous proposons d'écrire
à Tzipi Livni,Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères.
Plusieurs possibilités.
Copiez-collez le texte ci-dessous et l'envoyer par courriel à cette adresse :
sar@mfa.gov.il
Ou par fax :
Fax: +972 2 530 3367
ou bien encore par courrier à l'adresse postale ci-dessous



à l'attention de :
Tzipi Livni,
Vice-Premier Ministre et Ministre des affaires étrangères.
Vice Prime Minister and Minister of Foreign Affairs
Ministry of Foreign Affairs
9 Yitzhak Rabin Boulevard
Kiryat Ben-Gurion
Jerusalem 91035, Israel


Madame la Ministre,


La population civile palestinienne, dont de très nombreux enfants, paye le tribut lourd de ce conflit depuis le début de l’offensive le 27 décembre 2008.
Afin d’épargner la population civile, nous vous demandons de :


  • Ne viser ni les civils ni les bâtiments qui ne sont pas utilisés à des fins militaires, qu'il s'agisse de frappes aériennes ou d'obus, de prendre toutes les précautions nécessaires pour que les civils ne soient pas atteints lors d'opérations militaires.

  • De faire en sorte que tous les patients qui ont besoin d'un traitement médical soient autorisés à quitter immédiatement Gaza pour être soignés dans des hôpitaux en Egypte ou dans d'autres pays.

Je vous rappelle qu'en vertu du Droit international, Israël, en tant que puissance occupante, doit veiller à ce que les habitants de la Bande de Gaza aient accès, quand ils en ont besoin, aux mêmes soins médicaux que les ressortissants de l'Etat d'Israël.

Dans l'espoir d'être entendu , je vous adresse, Madame la Ministre, mes sincères salutations.

Prénom :
Nom :
Adresse :
Pays :



Ecrivez aux autorités Egyptiennes

Nous vous proposons d'écrire
à Habib Ibrahim El Adly (Ministre de l’Intérieur d'Egypte)

Plusieurs possibilités.

Copiez-collez le texte ci-dessous et l'envoyer par courriel à ces deux adresses :
moi@idsc.gov.eg
et
center@iscmi.gov.eg

Ou par fax :
Fax: +20 22 794 5529
ou bien encore par courrier à l'adresse postale ci-dessous

à l'attention de :
Habib Ibrahim El Adly (Ministre de l’Intérieur)
Minister of the Interior
Ministry of the Interior, 25 Al-Sheikh Rihan Street,
Bab al-Louk,
Cairo, Egypt



Monsieur le ministre,

concernant l'actuel conflit à Gaza, je vous demande :

  • d'assurer d'urgence le passage par Rafah de tous les patients de Gaza devant être soignés sans délai en Egypte.

  • de continuer à permettre l'entrée par Rafah dans la Bande de Gaza des fournitures médicales et à but humanitaire
Espérant vivement avoir été entendu, je vous adresse, Monsieur le Ministre, mes respectueuses salutations.

Prénom :
Nom :
Adresse :
Pays :







samedi 10 janvier 2009

Ecoutez Stéphane Hessel. Une voix autorisée.

Entretien avec Stéphane Hessel sur le conflit à Gaza. journal de 13 heures France Inter Janvier 2008.




Stéphane Hessel, l’éternel indigné

(Source Amnesty France)


Il a intitulé son autobiographie Danse avec le Siècle. Comment mieux traduire en une périphrase une vie aussi remplie et en phase avec son temps ?

Stéphane Hessel est un homme hors du commun. Il naît en octobre 1917, à Berlin, alors qu’une page se tourne dans l’histoire du monde : dans les jours qui suivent, l’empire de Guillaume II connaît un effondrement annonciateur du séisme hitlérien, tandis que, plus à l’Est, la révolution bolchevique génère le plus grand espoir et la plus grande désillusion du siècle. Il naît donc allemand, de parents écrivains qui viendront vivre à Paris en 1924 la révolution artistique et intellectuelle des années Montparnasse. Stéphane a alors 7 ans. Il est l’enfant d’un trio amoureux immortalisé par le roman puis le film Jules et Jim.


Genèse sans doute du non-conformisme qui ne le quittera jamais. Profondément attaché à la culture allemande de sa naissance, il choisira pourtant à 20 ans la nationalité de Voltaire et Hugo. C’est cela plus que ses origines juives qui le mène à Londres en 1941. Reçu par de Gaulle, il s’engage dans la France libre. Parachuté en France, arrêté par la Gestapo en juillet 1944, déporté à Buchenwald et Dora d’où il s’évade, il entre au Quai d’Orsay en 1945. Commence alors une carrière de diplomate engagé au service de la France, mais aussi et surtout d’une certaine idée de l’homme.


Citoyen du monde, il sera l’un des rédacteurs de la DUDH de 1946 à 1948, le représentant de la France auprès des Nations unies à Genève, de 1977 à 1981, et le président de la délégation française à la Conférence mondiale sur les droits de l’homme de Vienne, en 1993. Ambassadeur permanent de la France, il reste un infatigable militant des droits humains. Médiateur à Saint-Bernard en 1996 dans l’affaire des sans-papiers, engagé perpétuel dans la défense des sans-logis et des démunis de France et du monde, cet homme dont le cœur penche à gauche, ancien collaborateur de Mendès-France, n’a de cesse de s’attaquer aux injustices du présent et à travailler à l’avenir.


À 91 ans, son souci premier est le destin de l’humanité au xxie siècle. C’est à ce titre, qu’aux côtés entre autres de Michel Rocard, Joseph Stiglitz, Mary Robinson, Jürgen Habermass, il est la cheville ouvrière du Collegium international éthique, scientifique et politique qui s’est donné pour tâche de proposer aux Grands de ce monde des solutions aux nouveaux défis de la planète.

B. D.