QU'ON SE LE DISE !
À l'occasion de la JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉ•E•S un collectif de six associations* organise un événement festif à Saint-Dié-des-Vosges.
Au programme de cette édition 2024 :
Rencontres, animations, expositions, informations mais aussi cuisine et musique du Monde.
Plusieurs concerts dans l'après-midi - les Déodachiennes, la Chaveigne,
Wallis et Futuna, Les Bigoudises - Un chœur d'enfants Albanais et Arméniens
VENEZ NOUS RETROUVER sur nos stands
SAMEDI 15 JUIN 2024 à partir de 14h jusqu'à 19h
Quai du Maréchal De Lattre de Tassigny
SAINT-DIÉ-DES-VOSGES
Entrée libre.
Venez avec vos proches et une spécialité de votre pays, si vous le souhaitez.
Journée mondiale des réfugié·e·s 2024 Saint-Dié-des-Vosges |
* Antennes Déodatiennes de :
SECOURS CATHOLIQUE, LDH Ligue des Droits de l'Homme, AMNESTY INTERNATIONAL, ARTISANS DU MONDE, ACAT et ASIL'ACCUEIL88
Avec le soutien de la VILLE DE SAINT-DIÉ-DES-VOSGES
Les stands - Photo d'archive -Édition juin 2023 - Photo Groupe Amnesty St Dié |
JOURNÉE MONDIALE DES RÉFUGIÉ•E•S
Décrétée en décembre 2000 par une résolution de l’Assemblée générale des Nations unies, cette journée est l’occasion de rendre hommage aux personnes qui ont dû tout fuir et de saluer leur espoir et leur courage de reconstruire leur vie en sécurité.
Cette journée commémorative est désormais relayée dans de nombreux pays pour rendre hommage aux réfugiés, aux demandeurs d’asile, aux personnes déplacées et aux apatrides. Cette journée donne lieu à des initiatives et des manifestations très variées impliquant des associations, des citoyens et des réfugiés. Elle vise à donner à chacun les moyens de comprendre la situation des réfugiés et l’impérieux besoin de les protéger et de les accueillir.
Plus de 21 millions personnes ont dû quitter leur pays parce que ce dernier ne voulait ou ne pouvait plus les protéger.
Ces personnes, devenues alors des réfugiés, ont des droits spécifiques.
- Ne pas être renvoyées dans leur pays
Le droit international, en particulier la convention de 1951 relative au statut des réfugiés, interdit aux États de renvoyer une personne vers un pays où elle serait exposée à des violations grave de ses droits humains. C’est le principe de non-refoulement.
- Pouvoir demander la protection d’un autre État
Privée de la protection de son État d’origine, une personne a, comme le prévoit la Déclaration universelle des droits de l’homme, le droit de demander la protection d’un autre État : il s’agit du droit de demander l’asile.
- Pouvoir franchir, même sans document, une frontière pour se mettre à l’abri
Pour pouvoir demander l’asile à un État, il faut pouvoir entrer sur le territoire de celui-ci. La convention de 1951 prévoit que ces personnes qui, demandant l’asile, puissent franchir une frontière sans visa, ni passeport.
Sans le respect de ces trois principes fondamentaux, les réfugiés ne peuvent pas être protégés.
Et pourtant, aujourd’hui dans le monde, ces trois principes ne sont pas toujours respectés par les États. Les frontières se ferment, les personnes sont renvoyées vers la mort ou la persécution, elles sont détenues parce que considérées comme étant en situation irrégulière sur le territoire de certains États.
Le 20 juin, comme tous les autres jours de l’année, Amnesty International se mobilise pour exiger le respect des droits des réfugiés partout dans le monde.
Le droit d’asile est le dernier des droits lorsque tous les autres ont été bafoués. Protégeons-le !
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