L'an passé nous avons recueilli 376 signatures à Saint-Dié et le record mondial a été largement battu puisque, dans 250 villes en France, dans 160 pays, le nombre total d'actions a été de près de 4.6 millions dont 560 000 en France (Actions de pression ou de solidarité, signatures, courriers aux autorités, messages aux personnes elles-mêmes) qui ont permis la libération de prisonniers d’opinion.
Samedi 8 décembre de 14 heures à 17h30 , nous vous attendons nombreux sur notre stand, rue THIERS afin de soutenir des " PERSONNES EN DANGER " en signant des pétitions en leur faveur.
Cette année, 10 Jours pour Signer sera un temps fort de la campagne de soutien aux DÉFENSEURS DES DROITS HUMAINS Les situations que nous allons défendre sont neuf femmes défenseures et un peuple autochtone, les Sengwer.
Nous avons mis la priorité sur les trois situations suivantes :
LE PEUPLE SENGWER- Kenya - Expulsé violemment de leurs forêts
Les Sengwer, peuple autochtone du
Kenya, vivent depuis des siècles dans l’immense forêt d’Embobut.
Apiculteurs et éleveurs de bétails, ils sont expulsés de force
par le gouvernement au nom de la «conservation», pour protéger
les forêts et répondre aux changements climatiques. Depuis
2012, les gardes forestiers et la police ont mis le feu à 2 600
maisons, et quelque 4500 personnes se sont retrouvées
brutalement sans abri.En janvier 2018, un homme de 41 ans
a été abattu et un autre gravement blessé. Le
gouvernement prétend qu’il veut réduire la déforestation
mais il n’existe nulle preuve que les Sengwer nuisent à
la forêt. Son empreinte environnementale étant justement
très faible, ce peuple devrait au contraire être reconnu
comme propriétaire et gardien naturel de la forêt d’Embobut.
MARIELLE FRANCO - Brésil - Assassinée pour avoir porté la voix des plus vulnérables
Marielle Franco, infatigable militante
et conseillère municipale de Rio de Janeiro, a été abattue, à
l’âge de 38 ans, avec son chauffeur Anderson Pedro Gomes, le 14
mars 2018. Élevée dans la favela de Maré, un ensemble de seize
bidonvilles au nord de Rio, la jeune élue était connue pour son
activisme en faveur des femmes noires, des LGBTI et des jeunes. Elle
dénonçait en particulier les violences policières. Les éléments
de preuves révèlent que ce double meurtre a été exécuté par
des professionnels. Avec au moins 70 assassinats de défenseurs des
droits humains en 2017, le Brésil est l’un des pays les plus
meurtriers au monde et les auteurs de ces violences restent trop
souvent impunis.
PAVITRI MANHJI - Inde - Harcelée parce qu’elle résiste à de grandes entreprises
Pavitri
Manhji, cheffe élue du Conseil de village de Bhengari à
Chhattisgarh (centre de l’Inde),
est en première ligne dans la lutte menée par la communauté
autochtone adivasi qui risque d’être expulsée pour laisser place
à deux centrales électriques. Des villageois affirment avoir été
forcés de vendre leur terre à des agents agissant pour le compte de
deux entreprises privées. Ayant mobilisé les membres de sa
communauté pour déposer près de 100 plaintes officielles, Pavitri
est constamment confrontée à des actes d’intimidation. Des hommes
de main l’ont menacée chez elle le 3 avril 2018. Depuis des
décennies, les Adivasi sont chassés de leurs terres et leurs droits
bafoués par des entreprises. Pavitri reste déterminée à résister.
Les 10 d'Istanbul |Turquie , emprisonnés pour avoir défendu les Droits humains.
Après plus de 14 mois derrière les barreaux, le 15 août,un tribunald’Istanbul a décidé de libérer Taner Kiliç. Cependant les accusations sans fondement portées contre lui et les 10 d’Istanbuln’ont pas été abandonnées. Le procès deTaner a été repoussé au 21 mars 2019.
Hanan Badr el-Din | Égypte, Arrêtée pour avoir milité en faveur des victimes de disparition forcée. Hanan est toujours en attente de son procès dont l’audience a été repoussée plusieurs fois. D’ure part, grâce à la mobilisation internationale, elle a bénéficié des soins dontelle avait besoin.
Shackelia Jackson |Jamaïque , Déterminée à combattre l’impunité des forces de police.
Grâce à la solidarité des militants d’Amnesty International, Shackelia se sent très appuyée moralement. Elle et sa famille se sentent plus protégées par les autorités jamaïcaines contre le harcèlement de la police. Le gouvernement a engagé des réformes visant à mieux contrôler l’action des forces de l’ordre afin de réduire les comportements irréguliers et brutaux.