Espace Georges Sadoul
les 5, 7, 11 et 14 novembre à 20h30 et le 13 à 18h
SIGNEZ LA PÉTITION ICI en Interpellant le Président de la République, François Hollande
La crise des réfugiés est l’affaire du monde, de tout le monde. Au nom de la France, faites le choix de l’accueil.
« Fuocoammare, par-delà Lampedusa »,
soutenu par Amnesty International, dévoile le contraste entre la vie
paisible à Lampedusa et les tragédies qui se déroulent aux frontières de
l’Europe.
Samuele
a 12 ans et vit sur une île au milieu de la mer. Il va à l'école, adore
jouer avec sa fronde. Il aime les jeux terrestres, même si, tout,
autour de lui, parle de la mer et des hommes, des femmes, des enfants
qui tentent de la traverser pour rejoindre son île. Car il n'est pas sur
une île comme les autres. Cette île s'appelle Lampedusa et c'est une
frontière hautement symbolique de l'Europe, traversée ces 20 dernières
années par des milliers de personnes en quête de liberté.
Une île à la vie paisible, mais témoin des tragédies humaines en mer
L’histoire
de « Fuocoammare, par-delà Lampedusa », c’est la nôtre, c’est celle de
l’Europe, de cette Europe recroquevillée sur elle-même, qui ne sait pas,
qui ne veut pas savoir ce qui se passe à ses frontières.
Avec 3 600 morts en mer Méditerranée sur un total de 5400 décès sur les
routes de l’exil partout dans le monde, les côtes européennes sont les
plus dangereuses du monde.
Et qui sont ces personnes dont les corps, rêves et espoirs reposent au
fond de la mer ?
Si
certaines cherchent une vie meilleure, la grande majorité fuit pour
sauver leur vie. En 2015, 80% d’entre elles viennent de Syrie,
d’Erythrée, d’Irak ou d’Afghanistan. Elles fuient la guerre, des
dictatures effroyables, des atrocités innommables. Ces personnes doivent
risquer leur vie en mer parce qu’ils n’ont pas d’autre choix. Les pays
européens ne leur laisse pas d’autre choix.
Lire aussi : Après la traversée, des espoirs au point mort
Pourtant,
des voies sûres pour protéger les réfugiés existent mais trop peu
d’entre eux peuvent en bénéficier. La réinstallation des plus
vulnérables, l’admission humanitaire, la réunification familiale, les
visas d’étudiants, ce n’est pas le choix des mesures à prendre qui
manque, mais la volonté politique.
L’inaction vs l’engagement
Mais
l’histoire de « Fuocoammare, par-delà Lampedusa » est également
l’histoire de ceux qui s’engagent pour porter secours aux réfugiés et
aux migrants en mer, malgré le repli sur soi prôné par les dirigeants
européens : un médecin qui travaille sans relâche pour soigner les
personnes secourues ainsi que les habitants de l’île ou encore la marine
italienne qui a assumé la responsabilité de sauver des personnes alors
que les autres pays européens trainaient des pieds.
Les
pays européens ont fini par déployer une opération de sauvetage en mer,
mais plus de 3 000 personnes ont perdu leur vie à nos côtes cette
année. Faute de voies pour se rejoindre un pays qui peut réellement les
accueillir, les personnes n’ont pas d’autre choix que de risquer leur
vie.
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